L'Arve campagnarde Bernex, Confignon, Perly-Certoux, Soral

Balade rivière

Fougueuse et changeante, l'Arve alpestre fait forte impression dès son entrée dans le canton et offre une belle promenade arborée au royaume des castors.

Charriant avec énergie les eaux et limons des Alpes savoyardes, l’Arve est la plus grande rivière genevoise qui alimente le Rhône. Son immense bassin versant de 2000 km2 s’éleve jusqu’au Mont-Blanc. Bordée d’un large cordon de forêt, elle apporte une belle touche de sauvagerie au placide plateau genevois, avec parfois d’impressionnants mouvements d’humeur saisonniers. En effet, elle tire des sommets des masses d’eau capricieuses que les pionniers de l’ère industrielle n’ont pas tout à fait domptées avec le barrage centenaire de Vessy, et que les autorités suivent aujourd’hui avec attention.

Ce que vous pourrez vivre avec cette balade

  • Jouer aux détectives en repérant les indices laissés par le castor lors de ses derniers passages nocturnes.
  • Se revigorer avec une belle marche dans un cadre forestier le long d’une rivière puissante.
  • Échapper à la chaleur estivale dans l’ambiance effervescente du barrage de Vessy ou le cadre ombragé de la forêt riveraine.

 

Quelques points remarquables de la promenade (d’aval en amont)

  • L’impressionnante falaise creusée par l’Arve en amont du Pont de Vessy, qui illustre la puissance des éléments.
  • Vessy et son patrimoine industriel qui a marqué le paysage, avec deux barrages, deux échelles à poissons et une usine hydro-électrique historique toujours en fonction.

L’embouchure de la Seymaz, la plus grande rivière entièrement genevoise, qui parait bien petite face à l’Arve.

 

Points remarquables (9) d’aval en amont

Point de vue

  1. Le pont de Vessy et le cincle plongeur

Ce pont – construit en 1936 – par l’ingénieur Robert Maillart, un pionnier du béton armé, offre un point de vue inégalé tant vers l’amont que vers l’aval de l’Arve et de son cordon boisé. C’est l’endroit parfait pour guetter en hiver le passage du cincle, ce merle plongeur qui n’hésite pas à marcher au fond des cours d’eau torrentueux.

Aménagement innovant

  1. La falaise effondrée de Vessy

Une rivière vivante ça bouge, et une grande rivière ça bouge beaucoup! Il a suffi de la chute d’un arbre sur la rive droite pour rediriger les masses d’eau agitées contre la rive gauche : le courant a méticuleusement rongé la berge au point de menacer le sentier. Fallait-il aller à l’encontre de la nature au prix de tonnes de béton ? le chemin a été déplacé sur l’autre rive pour assurer la sécurité des promeneurs tout en laissant à la rivière la place qui lui revient !

 

Étape

  1. La station mystérieuse

A quoi sert ce mystérieux bâtiment sur pilotis ? On sous-estime souvent la multifonctionnalité des cours d’eau : c’est une station de pompage qui exploite la nappe de l’Arve pour assurer les arrosages des terrains de sport de Vessy.

Curiosité

  1. La forêt ensablée et la nurserie à colletes

Les crues de l’Arve marquent profondément les forêts riveraines. Durant l’inondation, les courants balaient furieusement les sols, puis, quand la rivière se calme, déposent durablement des sédiments. Ici les grandes crues de 2023 ont laissé des tonnes de sables venus des Alpes, créant un paysage forestier minéral étonnant. Cet habitat rare fera le bonheur de la collete du lierre, une petite abeille sauvage au regard en amande qui se reproduit dans des talus sablonneux !

Étape

  1. L’usine hydro-électrique historique de Vessy

Plongée dans l’Histoire : bâties aux XIXème siècle sur deux anciennes îles de l’Arve sacrées pour les druides, les installations industrielles de Vessy ont conservé le cachet des vieilles pierres. Elles comprennent aujourd’hui un écomusée et une usine hydro-électrique couvrant … un millième de la consommation électrique annuelle du canton : même les eaux trépidantes de l’Arve peinent à satisfaire notre boulimie d’énergie !

 

A ne pas manquer

  1. Le barrage de Vessy et ses remous rafraichissants

Construit en 1866 pour alimenter les riverains en eau potable, ce barrage de 300 m de long est à l’origine d’une chute de 3m d’eau exploitée un siècle plus tard par l’usine hydro-électrique. Ses cascades bouillonnantes contribuent à l’oxygénation et l’autoépuration des eaux. Leurs remous écumants assurent aussi ici une bulle de fraîcheur particulièrement bienvenue pour les promeneurs accablés par les canicules.

 

Aménagement innovant

  1. La passe à poisson et les truites de Vessy

Pour lever l’obstacle fluvial du barrage de Vessy, deux échelles à poissons ont été construites au début de ce siècle, l’une sur le chenal central, l’autre sur la rive droite. Pas si facile de corriger les erreurs du passé : cette passe en rive droite est comblée de sédiments après chaque crue et nécessite en entretien régulier. Est-ce que vous verrez grâce à ces aménagements des truites durant votre promenade ? Durant des décennies et jusqu’en 1985, ces poissons sensibles étaient détenus dans un bassin de l’usine pour servir d’indicateurs vivants de la qualité de l’eau locale!

Curiosité

  1. Voyage dans le temps avec les prêles

Connaissez-vous les prêles ? Ces plantes primitives à l’allure échevelée ou filiforme ont connu leur heure de gloire au temps des dinosaures, bien avant l’essor des plantes à fleurs. Quelques espèces ont traversé le temps jusqu’à nous et, dans ces sols régulièrement inondés par la rivière, elles trouvent un habitat qui leur convient à merveille.

Aménagement innovant

  1. L’embouchure de la Seymaz, porte d’entrée des castors

Ici la Seymaz, la plus grande rivière entièrement genevoise avec un débit moyen de 400 l/s, se jette discrètement dans l’Arve, au débit 200 fois plus important. Ce lieu qui détermine la fin du petit affluent marque aussi de nombreux… débuts! C’est par ici que sont arrivés les spirlins – un petit poisson menacé au menton orangé, les castors et tant d’autres espèces qui ont pu retrouver un habitat aujourd’hui dans la Seymaz largement renaturée.

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Points forts

  • Adapté à une visite scolaire
  • Oasis de fraicheur
  • Site renaturé/innovant
  • Site propice Site propice à l'observation de la nature
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Les espèces que vous pourriez voir

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Hermine

Brune ou blanche selon les saisons, l'Hermine se reconnaît à sa queue toujours noire. Avec un peu de chance - notamment après la chute des feuilles – vous croiserez son chemin lorsqu'elle file au ras du sol.   Voir la carte des observations à Genève.  

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Truite

Reconnaissable à ses points rouges, la truite indigène pond ses œufs sur des bancs de gravier baignés par une eau très propre et riche en oxygène. Pour trouver ces sites rares, les grosses truites du lac n'hésitent pas à remonter la Versoix chaque hiver.   Voir la carte des observations à Genève.

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Cincle plongeur

Vous avez vu sur la rive un merle avec une bavette blanche ? C'est le Cincle qui recherche les larves dont il se nourrit sur le fond des rivières, sans craindre ni le courant ni les eaux glaciales.   Voir la carte des observations à Genève.

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Houx

Seul représentant européen d'une famille qui prospère sous les tropiques, le Houx aux fruits rouges et aux feuilles luisantes donne des couleurs à la forêt hivernale. Ses baies, toxiques pour l'homme, font le bonheur des grives et des merles.   Voir la carte des observations à Genève.

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Sittelle torchepot

Présente toute l'année, la sittelle trouve sa nourriture en explorant l'écorce des grands arbres. Cette acrobate est aussi à l'aise en grimpant qu'en descendant la tête en bas !   Voir la carte des observations à Genève.

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Gui

Le Gui est une plante qui pousse sur les grands arbres, formant des boules très visibles en hiver. Ses fruits et ses graines constituent une nourriture très appréciée par les grives et les mésanges durant la mauvaise saison.   En savoir plus sur cette espèce à Genève ici.

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Troène

C'est l'un des rares arbustes européens à garder ses feuilles toute l'année. Ses belles baies violettes, toxiques pour l'homme, sont un appoint précieux pour les grives, les merles ou encore les bouvreuils.   En savoir plus sur cette espèce à Genève ici.

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Pic épeiche

Ce bel oiseau bigarré est le plus facile à voir de nos pics. Il est si adapté au martellement du bois qu'il en a oublié le chant pour devenir... percussionniste : au printemps, il choisit des troncs particulièrement sonores pour en faire autant d'instruments de musique et lancer ses tambourinements qui rythment la forêt.   Voir la carte des observations à Genève.

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Pic épeichette

À peine plus gros qu'un moineau, ce modèle réduit parmi les pics se reconnaît à son dos zébré. Ce champion de l'escalade explore les arbres à la recherche des insectes qui se nourrissent du bois mort.   Voir la carte des observations à Genève.

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Mousses

Les mousses sont des plantes minuscules qui n'abîment pas les arbres (ni les murs). Eponges remarquables, elles absorbent l'eau des grosses averses pour la restituer petit à petit. Elles empêchent ainsi l'érosion des sols et fournissent de l'humus. Observées à la loupe, elles révèlent une grande diversité de formes.

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Tarin des aulnes

Ce visiteur hivernal se régale des graines de l'aulne. Absorbé par sa gourmandise, ce petit voyageur souvent confiant vous laissera peut-être détailler son plumage rayé aux tons verts acidulés.   Voir la carte des observations à Genève.

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Clématite vigne-blanche

Déployant ses jolis flocons cotonneux dans le paysage hivernal, cette liane vigoureuse alimentait autrefois des usages peu recommandables : son bois creux servait de cigarette tandis que ses feuilles irritantes pour la peau permettaient aux mendiants d'attendrir les passants.   En savoir plus sur cette espèce à Genève ici.

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Pic mar

Vous pouvez reconnaître cet oiseau bariolé qui se nourrit d'insectes à son ventre rosé et à sa calotte rouge. Il dépend fortement des grands arbres et des forêts âgées.   Voir la carte des observations à Genève.  

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Martre

Longtemps chassée pour sa fourrure, la martre est un animal nocturne très discret. Acrobate habile, elle vit dans les forêts peuplées de grands arbres et demeure à distance des habitations, contrairement à sa cousine la fouine.   Voir la carte des observations à Genève.

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Mésange bleue

Teintée de pastels délicats, la mésange bleue aux couleurs acidulées est un lutin hyperactif qui sème la terreur parmi les chenilles de la forêt ou du jardin. Elle s'installera volontiers chez vous à la faveur d'un nichoir, vous annonçant en voisine l'arrivée du printemps de ses notes rapides et aiguës.   Voir la carte des observations à Genève.

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Pic noir

Le plus grand des pics européens est un oiseau rare à Genève. Il fréquente parfois les grands massifs durant la mauvaise saison.   Voir la carte des observations à Genève.

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Grenouille rousse

Dès la fin des périodes de gel, les grenouilles rousses viennent en grand nombre pondre des amas d'œufs dans les étangs. La multitude des coassements des mâles produit alors un concert ininterrompu.   Voir la carte des observations à Genève.

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Pinson des arbres

Présent toute l'année, le Pinson des arbres est un bel oiseau coloré. Il est facile à observer dans les branches avant l'arrivée des feuilles. Plus tard, c'est son chant roulé qui vous permettra de le repérer.   Voir la carte des observations à Genève.

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Milan noir

Ce rapace migrateur, que l'on reconnaît à sa queue concave, incarne pour de nombreux Genevois la nonchalance des beaux jours. Le canton héberge un cinquième de la population nationale. Une belle fierté pour notre région quand on sait qu'il a frôlé l'extinction au début du 19ème siècle.   Voir la carte des observations à Genève.

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Mésange nonnette

C'est dès la fin de l'hiver que la Mésange nonnette commence à chanter. Vous pourrez l'observer, souvent en couple, dans les secteurs les plus humides de la forêt.   Voir la carte des observations à Genève.

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Lièvre brun

Le Lièvre apprécie les mosaïques de milieux naturels avec des haies et des prairies. C'est lors du rut, à la fin du mois de mars, que l'on a le plus de chance de surprendre cet animal timide.   Voir la carte des observations à Genève.  

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Bergeronnette grise

La bergeronnette grise est un des rares oiseaux à porter un masque blanc. Ce petit coureur des rivages se reconnaît facilement à ses mouvements de queue frénétiques, une habitude qui lui valait autrefois le nom d'hochequeue.   Voir la carte des observations à Genève.

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Fauvette à tête noire

Vous avez entendu un joli babillage, rapide et un peu impertinent, dans les buissons ? C'est le chant joyeux de la fauvette à tête noire ! Bien souvent, seul cet indice sonore permet de repérer l'oiseau à la casquette – brune pour madame, noire pour monsieur – qui niche jusque dans nos jardins.   Voir la carte des observations à Genève.

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Troglodyte mignon

Modèle réduit parmi les oiseaux de la forêt, le discret troglodyte se repère aisément à son chant printanier tonitruant.   Voir la carte des observations à Genève.

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Saule blanc

L'arbre caractéristique des terrains inondés fleurit dès la fin de l'hiver. Autrefois ses branches fournissaient l'osier et son écorce chargée d'aspirine apaisait les fièvres, mais aujourd'hui c'est avant tout le castor qui s'en régale.   En savoir plus sur cette espèce à Genève ici.

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Blaireau

Peu actif l'hiver, le blaireau reprend ses explorations nocturnes avec le retour des beaux jours. Le plus gros de nos carnivores est répandu mais difficile à voir car il se tient dans son terrier durant la journée.   Voir la carte des observations à Genève.

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Petite pervenche

Son nom latin évoque la victoire de ses feuilles qui triomphent de l'hiver. Dès le retour des beaux jours, ses fleurs délicates aux pétales anguleux s'épanouissent au ras du sol.   Voir la carte des observations à Genève.

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Pie-grièche écorcheur

Cette Pie-grièche incarne les richesses de notre campagne vivante, riche en haies et en insectes. Vous repèrerez cet oiseau au regard de pirate perché sur un buisson, à l'affut des petites proies – gros insectes ou petits rongeurs - qu'il n'hésite pas à stocker pour en faire des provisions.   Voir la carte des observations à Genève.

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Coucou gris

À la fois célèbre et méconnu, le Coucou est facile à repérer entre avril et juin grâce à son chant fameux. Cet amateur de chenilles urticantes est un grand migrateur qui passe l'hiver en Afrique australe.   Voir la carte des observations à Genève.

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Scille à deux feuilles

Cette belle plante des sous-bois est facile à reconnaitre : au début du printemps, ses deux longues feuilles se garnissent de fleurs bleu-lilas - parfois blanches – formant autant d'étoiles très régulières.   En savoir plus sur cette espèce à Genève ici.

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Ombre de rivière

Ce cousin de la truite déploie sur son dos une nageoire large comme un drapeau. Menacé, il fait rêver les amoureux des belles rivières. Parviendrez-vous à apercevoir ce poisson si bien camouflé qu'il n'est trahi que par son... ombre ?   Voir la carte des observations à Genève.

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Pouillot fitis

Revenu d'Afrique au tout début du printemps, le Pouillot fitis aux couleurs discrètes révèle sa présence dans le bois de saules lorsqu'il entonne son chant puissant aux notes presque liquides.   Voir la carte des observations à Genève.

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Grive draine

La Grive draine, apparentée au Merle noir, se reconnaît à sa poitrine à pois. On repère cet oiseau forestier avant tout grâce à son chant fluté et mélodieux.   Voir la carte des observations à Genève.

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Couleuvre à collier

Ni venimeuse, ni agressive, cette actrice qui atteint un mètre de long n'hésite pas à surjouer sa mort pour tromper ses ennemis. Vous pourrez surprendre cette couleuvre aussi à l'aise sur terre que dans l'eau à proximité des mares où elle traque les grenouilles.   Voir la carte des observations à Genève.

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Martinet noir

Que serait l’été en ville sans les cris évocateurs des martinets noirs ? Virevoltant dans le ciel, ces oiseaux aux nombreux superlatifs assurent durant les beaux jours un spectacle réellement époustouflant. Malheureusement, ces acrobates des airs inféodés aux bâtiments peinent à trouver des endroits pour nicher dans l’architecture contemporaine : et si on multipliait les nichoirs ?   Voir la carte des observations à Genève.

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Pouillot siffleur

Furtif et cantonné à la cime des arbres, le pouillot siffleur passerait facilement inaperçu sans son chant combinant des trilles et des sifflements puissants.   Voir la carte des observations à Genève.

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Flambé

Ce magnifique papillon aux ailes zébrées dépend doublement de la présence d'arbustes indigènes : adulte, il butine les fleurs des haies et à l'état de chenille, il a une prédilection pour les feuilles du prunellier.   Voir la carte des observations à Genève.

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Loriot

Discret malgré la couleur jaune d'or du mâle, cet oiseau inféodé aux cimes des arbres révèle parfois sa présence lorsqu'il survole une clairière. Son chant stridulant et fluté est très facile à reconnaître.   Voir la carte des observations à Genève.

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Grillon champêtre

Voici le petit violoniste à l’origine de la douce ambiance des longues soirées du printemps. Pour le découvrir, c’est au ras du sol qu’il faut regarder, là où chaque mâle défend une scène dégagée devant son terrier pour nous offrir son concert de musique des prés.   Voir la carte des observations à Genève.

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Orchis singe

Apparenté aux orchidées tropicales, l'orchis singe tire son nom de ses fleurs qui forment une joyeuse ribambelle de petits primates casqués. Il s'épanouit à la fin du printemps, offrant alors aux regards de belles grappes rosées.   En savoir plus sur cette espèce à Genève ici.

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Sonneur à ventre jaune

Le Sonneur à ventre jaune se reconnaît à son ventre coloré et à sa pupille en forme de cœur. Durant les beaux jours, son chant doux et roulé  signale sa présence.   Voir la carte des observations à Genève.

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Rossignol philomèle

Sa réputation de chanteur virtuose n'est pas usurpée. C'est autour des buissons et des haies denses que vous pourrez entendre les strophes envoûtantes du célèbre rossignol, jusque dans la nuit.   Voir la carte des observations à Genève.

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Effraie des clochers

Avez-vous déjà croisé le regard de cette belle chouette aux yeux noirs qui a un visage en forme de coeur ? C’est peut-être votre voisine, car elle aime vivre dans les villages, élevant ses poussins duveteux dans les combles ou les nichoirs qu’on lui propose.   Voir la carte des observations à Genève.

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Le Petit Mars changeant

Voici l'un des joyaux de nos forêts humides : jouant avec la lumière de l'été, les ailes du mâle miroitent de mille feux violacés. Le bel insecte est difficile à voir, préférant la cime des arbres; il se laissera peut-être tenter par l'odeur forte des excréments ou …de votre sandwich au fromage.   Voir la carte des observations à Genève.

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Fouine

Trouvant refuge dans l'obscurité, la fouine n'hésite pas à vivre à nos côtés, dans les bois comme dans les parcs urbains. C'est durant l'été, lorsque les jeunes élargissent leurs rondes nocturnes, que vous aurez le plus de chance de croiser cette élégante noctambule qui habite peut-être votre rue.   Voir la carte des observations à Genève.

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Renard

Prudent et jamais agressif, le renard croisera peut-être votre chemin en fin de journée lorsqu'il part en chasse. Ce bel animal, héros des fables, s'accommode très bien de notre voisinage, élevant parfois ses jeunes tout près des sentiers.    Science participative : signaler cette espèce. Voir la carte des observations à Genève. Que faire si je croise un renard dans mon jardin ?    

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Crapaud commun

À la fin du mois de juin, vous pourrez peut-être assister à un spectacle insolite : les têtards tout juste métamorphosés en tout petits crapauds quittent leur étang natal, formant certaines années des rassemblements spectaculaires.   Science participative : signaler cette espèce. Voir la carte des observations à Genève.

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Lucane

Le Lucane cerf-volant dépend de la présence de vieux chênes où grandit sa larve. On peut apercevoir ce spectaculaire insecte au vol bourdonnant durant les soirées du début de l'été.   Science participative : signaler cette espèce. Voir la carte des observations à Genève.

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Castor

C'est à Genève que le castor a été réintroduit pour la première fois en Suisse en 1956. À la faveur des longues soirées estivales, les promeneurs discrets peuvent parfois apercevoir ce gros rongeur nageant silencieusement le long des rives.   Voir la carte des observations à Genève.

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Faucon crécerelle

Voici le champion toute catégorie du vol stationnaire ! Comme suspendu dans l'air durant de longues secondes, le faucon crécerelle localise les petits rongeurs des champs grâce cette technique de précision, qui permet aussi de le reconnaître loin à la ronde.   Voir la carte des observations à Genève.  

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Sphinx du tilleul

Tirant parfois sur le vert, parfois sur le rose, ce gros papillon de nuit aux ailes découpées ne se nourrit que durant le stade de chenille.   Voir la carte des observations à Genève.

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Grand Capricorne

Vous pourrez peut-être observer ce géant parmi nos insectes les soirs d'été, lorsqu'il vole lourdement autour des vieux chênes moribonds nécessaires au développement de sa larve.   Voir la carte des observations à Genève.  

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Murin de Daubenton

S'abritant durant la journée, cette chauve-souris d'une dizaine de grammes s'active dès le crépuscule. C'est une spécialiste de la chasse aux insectes au-dessus des plans d'eau.   Voir la carte des observations à Genève.

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Grand Mars changeant

Le Grand Mars changeant est un joyau des forêts humides. Reflétant la lumière, les ailes du mâle revêtent un éclat bleu métallique digne des papillons tropicaux. On l'aperçoit durant l'été lorsqu'il quitte la cime des arbres pour rechercher au sol de sels minéraux.   Voir la carte des observations à Genève.

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Couleuvre d'Esculape

Peut-être sans le savoir, vous connaissez déjà ce serpent car il figure sur l'emblème de nombreuses pharmacies. Pouvant atteindre 1m50, cette couleuvre inoffensive apprécie la forêt et n'hésite pas à grimper dans les arbres.   Voir la carte des observations à Genève.

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Hérisson

On l'oublie parfois : vivant à nos côtés, le hérisson n'en reste pas moins un animal au talent extraordinaire. Il suffit d'une seconde à ce prestidigitateur transformiste pour faire disparaitre sa frimousse craquante et se métamorphoser en une boule, aussi parfaite et qu'imprenable.   Voir la carte des observations à Genève.

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Machaon

Ce magnifique papillon aux ailes effilées apprécie les friches ensoleillées. Sa présence dépend des plantes dont sa chenille se nourrit : la carotte sauvage et quelques espèces apparentées.   Voir la carte des observations à Genève.

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Agrion gracieux

Durant toute la belle saison, cette délicate demoiselle rayée de turquoise demeure à proximité de la végétation de l'étang. Vous pourrez l'approcher facilement dans la fraicheur du matin, avant son éveil.   Voir la carte des observations à Genève.

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Chevalier guignette

Survolant les étangs ou le fleuve au ras de l'eau, ce petit échassier se reconnaît facilement à ses alternances de vols planés, révélant ses ailes arquées barrées de blanc.   Voir la carte des observations à Genève.    

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Prêle des champs

Vous avez sans doute déjà vu cette curieuse queue de cheval qui pousse dans les recoins humides. Ses ancêtres prospéraient sur Terre avant même l'ère des dinosaures. Très riche en silice, elle offrait autrefois un papier de verre naturel utilisé pour récurer les casseroles.   En savoir plus sur cette espèce à Genève ici.

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Pipistrelle commune

Profitez des dernières lueurs du jour pour découvrir la plus petite de nos chauves-souris : légère et papillonnante, la pipistrelle est une véritable ballerine des airs qui pourchasse les petits insectes dans les clairières.   Voir la carte des observations à Genève.

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Martin-pêcheur

Ses couleurs étincelantes font du Martin-pêcheur un joyau ornithologique. C'est en automne, lorsque les jeunes de l'année explorent de nouveaux territoires, que vous aurez le plus de chance de l'apercevoir, filant comme une flèche au-dessus de l'eau.   Voir la carte des observations à Genève.

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Roitelet triple bandeau

Cette boule d'énergie à la tête zébrée est le plus minuscule de nos oiseaux, pesant l'équivalent d'un carré de sucre. Son chant égrené dans les grands arbres vous permettra de tester vos oreilles : il aligne des notes si aigües qu'elles ne sont pas perçues par tous !   Voir la carte des observations à Genève.

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Chêne pédonculé

Il se reconnaît à ses feuilles très lobées. À l'automne ses glands poussent sur de longues tiges.   En savoir plus sur cette espèce à Genève ici.  

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Mésange huppée

Cet oiseau au bonnet de lutin dépend du bois pourrissant riche en insectes. Il faudra se fier à son chant, ressemblant à un petit rire gêné, pour repérer cette mésange dans les bosquets de vieux épicéas.   Voir la carte des observations à Genève.

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Hirondelle rustique

Au mois de septembre, les hirondelles se rassemblent sur le lac avant leur départ pour l'Afrique, offrant aux promeneurs attentifs un splendide ballet aérien.   Voir la carte des observations à Genève.

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Etourneau sansonnet

Sombres, un peu plus petits qu'un merle, les étourneaux passeraient relativement inaperçus s'ils n'avaient une particularité : durant l'automne, ils se rassemblent autour de dortoirs en essaims parfois immenses. Ne manquez pas ce ballet aérien quotidien à couper le souffle lorsqu'il qu'il bat son plein !

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Canard colvert

Il est si facile à observer qu'on en oublierait la beauté resplendissante de son plumage. Dès la fin du printemps, les belles couleurs du mâle s'estompent pour privilégier la discrétion car les canards en mue sont alors incapables de voler.   Voir la carte des observations à Genève.

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Pommier sauvage

Un croisement avec ce pommier sauvage serait à l'origine de la variété de pomme "Granny Smith". En automne, il produit des fruits âpres et acides ne dépassant pas 3 ou 4 cm.   En savoir plus sur cette espèce à Genève ici.

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Chêne sessile

Typique de la forêt genevoise, le chêne rouvre ou sessile se reconnaît à sa silhouette régulière et à ses feuilles dotées de tiges. À l'automne ses glands sont appréciés par de nombreux animaux : écureuils, mulots, sangliers, geais, etc.   En savoir plus sur cette espèce à Genève ici.  

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Héron cendré

Comme tous les grands oiseaux, le Héron cendré était très rare en Suisse au début du siècle. Aujourd'hui, cet oiseau élégant est facile à observer au bord des étangs, en particulier le matin ou dans la soirée.   Voir la carte des observations à Genève.

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Autour des palombes

Terreur des corneilles et des pies, ce rapace aux ailes courtes virevolte en virtuose entre les arbres de la forêt. Dès février, vous observerez peut-être sa spectaculaire parade nuptiale qui enchaîne spirales ascendantes et piqués vertigineux.   Voir la carte des observations à Genève.  

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Harle bièvre

Sagement peigné quand c'est un mâle et décoiffé si c'est une femelle, le Harle bièvre témoigne de la valeur des eaux du Léman, qui constitue un bastion précieux pour cet oiseau avant tout nordique.   Voir la carte des observations à Genève.

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Lierre

Le lierre fleurit très tardivement, permettant de nourrir durant l'automne les insectes pollinisateurs, comme les abeilles. Ses fruits font le bonheur des oiseaux pendant la mauvaise saison.   En savoir plus sur cette espèce à Genève ici.

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Chouette hulotte

C'est après la chute des feuilles qu'il est plus facile de croiser le regard troublant de la chouette hulotte, lorsqu'elle prend le soleil devant les cavités des arbres. Les hululements évocateurs du mâle ne retentissent que dans l'obscurité.   Science participative : signaler cette espèce. Voir la carte des observations à Genève. Que faire si je croise un renard dans mon jardin ?

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Sanglier

Après avoir disparu du canton, le sanglier peuple à nouveau les massifs genevois. Imposant mais craintif, il est surtout nocturne. En recherchant sa nourriture, il aère le sol forestier. Ses incursions dans les cultures sont dissuadées par des mesures de gestion.   Voir la carte des observations à Genève.

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Putois

Discret et nocturne, ce parent du furet est un animal rare qui passe généralement inaperçu. Ce petit mammifère au masque sombre apprécie les marais où il chasse les grenouilles et les rongeurs.   Voir la carte des observations à Genève.

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Que voir?

Epervier d'Europe

Ce rapace est adapté au vol en forêt grâce à ses ailes courtes et arrondies. Le mâle, reconnaissable à son ventre roux, est nettement plus petit que la femelle : grâce à cette étonnante différence de taille, les couples peuvent chasser un plus large choix de proies pour nourrir leur nichée.   Voir la carte des observations à Genève.    

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Le canton de Genève connaît une situation privilégiée : un cadre naturel exceptionnel se déploie aux portes mêmes de l’agglomération. Cette grande proximité offre de formidables opportunités de ressourcements, mais implique aussi de respecter attentivement ce patrimoine pour le préserver. Appliquer à la lettre les bons comportements sur le terrain est donc indispensable.

 

Dans tous les cas

 

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