Le canton de Genève connaît une situation privilégiée : un cadre naturel exceptionnel se déploie aux portes mêmes de l'agglomération. Cette grande proximité offre de formidables opportunités de ressourcements, mais implique aussi de respecter attentivement ce patrimoine pour le préserver. Appliquer à la lettre les bons comportements sur le terrain est donc indispensable.
Dans tous les cas
- Respecter la tranquillité de la nature, veillez à ne pas déranger la faune ou endommager la flore, même par inadvertance.
- Suivre les indications et panneaux sur le terrain, notamment les règles qui s'appliquent aux réserves naturelles.
- Ne laisser aucun déchet derrière soi, y compris des déchets alimentaires.
Durant vos promenades et activités de loisir
- Tenir autant que possible les chiens en laisse – c'est une obligation en forêts entre le 1er avril et le 15 juillet.
Dans tous les cas, l'animal doit demeurer en permanence sous le contrôle de son détenteur. Attention, dans certains sites, les chiens ne sont pas autorisés, même en laisse : mieux vaut s'informer avant sa promenade et être prêt à revoir son itinéraire en fonction de la signalétique sur le terrain. - Rester sur les chemins ou les sentiers balisés, ne pénétrez pas dans les champs, les vignes, les prés, les pâturages ou les surfaces qui ne semblent pas cultivées mais contribuent activement à la promotion de la biodiversité.
Ces règles sont aussi applicables pour les chiens, les cyclistes et les adeptes de l'équitation. - La circulation motorisée est interdite sur les chemins agricoles non goudronnés et forestiers, même en l'absence de signalisation.
Ne pas utiliser les bandes herbeuses en bord de route, les chemins agricoles ou les surfaces cultivées comme place de stationnement pour un véhicule mais uniquement les espaces officiellement dédiés à cet usage. Attention, ils sont peu nombreux en campagne en dehors des villages : ne pas hésiter à privilégier les transports publics. - Ne pas faire pas de feux en forêt - ils sont formellement interdits en dehors des sites aménagés.
- Éviter de cueillir des fleurs dans la nature : même lorsqu'elles ne sont pas protégées, il est interdit d'en cueillir plus que ce que l'on peut tenir dans sa main.
- Ne pas nourrir les animaux sauvages.
- Adopter les bons réflexes en cas de découverte d'un animal sauvage en détresse.
- Renoncer à la cueillette de champignons à moins de les connaître parfaitement, sachant que la limite est fixée à 2 kilos par jour et par personne.
- Renoncer à capturer des papillons ou autres insectes, même s'ils ne sont pas protégés.
- Se renseigner attentivement avant d'utiliser un drone – l'usage de ces appareils est interdit dans les réserves d'oiseaux d'eau (OROEM), dans les réserves naturelles et aux abords des zones de reproduction de la faune.
Les modèles réduits d’aéronefs et de bateaux ne peuvent être utilisés qu'à bonne distance des emplacements situés en réserves ou mis à ban, des lieux de passage et de repos de la faune et en dehors des périodes de reproduction de celle-ci.
- Respecter attentivement les règles relatives à l'organisation de manifestations en forêt.
Pourquoi pas ?
- Se munir de jumelles permet non seulement découvrir de nombreuses richesses qui échapperaient autrement à la vue, mais limite aussi les dérangements pour les animaux observés à distance.
Ne pas hésiter à partager ses connaissances naturalistes avec les promeneurs curieux croisés en chemin. Devenir ainsi un ambassadeur de la biodiversité genevoise contribue activement à son respect par le public.
En prenant des photographies
- Renoncer à chercher à photographier des animaux timides avec un smartphone qui implique de les approcher exagérément.
- Sans connaissances naturalistes, privilégier la photographie d'espèces communes – plantes à proximité directe des chemins, oiseaux du bord du lac, insectes, petits animaux, etc.
- Garder à l'esprit que les photographes naturalistes sont soumis aux mêmes règles que les autres usagers de la nature : adopter une pratique toujours exemplaire et respectueuse de l'éthique.
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29/03/2023 - Mickaël Myers
Justement, quel est la VRAI raison de transformer ce lieu en réserve naturelle ( il n’y a plus que ça sur Genève ) alors que ces lieux était destiné à devenir une extension de l’autoroute de contournement ??
On invoque la surpopulation, etc…
20/10/2021 - Laurent
Un lieu magnifique où l’on ne peut s’empêcher de penser au Créateur et de le remercier.