14.06.2023
Mite me in the dark! Papillons de nuit au parc Malagnou
Sortie nature en Ville de Genève
Activité pour tout public.
Inscription par mail: info@zool-ge.ch
– ouvert aux membres de la société et famille – déplacement en mini-car – nombre de place limitée –
lieu de rendez-vous transmis lors de la confirmation – prévoir un pique-nique – coût 20CHF par adulte
la SZG prend en charge les frais de transport
Retour du Bison d’Europe dans le Jura suisse
Nous vivons un moment clé : la grande faune fait son retour dans notre paysage naturel mais aussi…culturel. Qui se souvient que chevreuil, chamois, cerf, sanglier et lynx – qui ont toute leur place dans le Jura suisse – y étaient complètement absents au début du siècle dernier ? On assiste aujourd’hui au retour du loup et du castor dans ce massif, mais il reste toujours un absent de taille : le Bison d’Europe, le plus grand animal sauvage a avoir survécu sur notre continent, exterminé en Suisse par les chasseurs du Moyen-âge. Il s’en ait fallu d’un cheveu : cette espèce majestueuse aurait bien pu disparaitre à tout jamais au début du 20ème siècle. In extremis, le Bison d’Europe a été sauvé et quelques populations ont pu être rendues à la vie sauvage en Europe de l’Est. Il est donc temps de considérer le retour de l’espèce dans le Jura. Pourtant, malgré les exemples de cohabitations réussies dans des contextes comparables en Pologne ou en Lituanie, le projet de réintroduction du bison jurassien a rencontré des oppositions inattendues issues du monde agricole, de la foresterie, de la chasse et même de certains représentants de la protection de la nature. Apparemment, on a du mal en Suisse à croire aux expériences positives menées par nos collègues des pays de l’Est. Afin de prendre en compte les craintes exprimées par les opposants, le «Projet Wisent Thal» est désormais aussi conçu comme une expérience permettant de mesurer l’impact du Bison d’Europe sur l’agriculture, la sylviculture, le tourisme et d’autres domaines de l’économie locale.
Les animaux sont dans un premier temps placés dans un grand enclos de 100 hectares intégrant différents types de forêts et de surfaces agricoles pour mesurer durant 5 ans l’impact de cette espèce en quasi-liberté dans un contexte de paysage cultivé. Un suivi scientifique ciblé devra alors déterminer si la présence du Bison d’Europe est économiquement et socialement supportable… dans le pays le plus riche d’Europe. Si le verdict est positif, en 2032, les bisons-sujets d’expérience deviendront juridiquement des bisons… sauvages !

Le canton de Genève connaît une situation privilégiée : un cadre naturel exceptionnel se déploie aux portes mêmes de l’agglomération. Cette grande proximité offre de formidables opportunités de ressourcements, mais implique aussi de respecter attentivement ce patrimoine pour le préserver. Appliquer à la lettre les bons comportements sur le terrain est donc indispensable.
Dans tous les cas
Durant vos promenades et activités de loisir
Pourquoi pas ?
Ne pas hésiter à partager ses connaissances naturalistes avec les promeneurs curieux croisés en chemin. Devenir ainsi un ambassadeur de la biodiversité genevoise contribue activement à son respect par le public.
En prenant des photographies
Recherche libre
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